Le casque vélo :
Le casque vélo - généralité :
Comment choisir ?
Il existe des casques pour tous les goûts, à tous les prix et pour tout type de cyclisme (route, vtt, bmx, ....)
Le casque doit être pourvu du label d’homologation européen EN 1078 (ou EN 1080 pour les casque d'enfant).
Le casque doit couvrir correctement le front, le haut et l'arrière de la tête, mais sans limiter votre champ de vision.
Un casque léger et bien ventilé sera également plus agréable, surtout si vous parcourez de grandes distances.
Le casque doit être à votre taille. Il doit être positionné de manière à être droit et non penché vers l'avant ou l'arrière.
Réglez les sangles (le triangle formé par la jugulaire doit arriver juste en-dessous de l'oreille pour équilibrer le casque).
Privilégiez ceux qui possède un réglage à l'arrière du crane qui permet un meilleur ajustement (lorsque vous secouez la tête, le casque ne doit pas bouger et ne pas gêner vos mouvements).
Après un choc, changez-le.
Il n'a pas une durée de vie illimitée, même s'il est peu utilisé : il doit donc être remplacé régulièrement.
Le Gracq recommande de le remplacer après cinq ans (mais un casque de bonne qualité se conservera plus longtemps).
Le casque vélo et son obligation :
Houla : c'est un vaste débat (mais qui se souvient du long débat sur l'obligation de mettre sa ceinture en voiture ?)
En Belgique, le port du casque vélo n’est pas obligatoire.
Le GRACQ insiste pour que cela reste un choix personnel. Néanmoins, il le recommande et plus particulièrement pour certains publics : les enfants, les personnes âgées et les cyclistes sportifs.
Mais alors, pourquoi le "recommander" et ne pas "militer" pour qu'il devienne obligatoire ?
Le Gracq s'en explique :
- Dans les pays qui ont rendu le casque obligatoire (comme l’Australie ou la Nouvelle-Zélande), on a constaté une diminution du nombre de cyclistes ou, au mieux, une stagnation. Cette régression est d'autant plus dommageable qu'il est prouvé que les conditions de sécurité pour les cyclistes s’améliorent avec l’augmentation du nombre de cyclistes (Jacobsen, 2003).
- Le casque n'est pas une protection infaillible, son efficacité est limitée, notamment pour des chocs survenant au-delà de 30km/h.
Le fait de porter un casque ne permet pas de réduire le risque d'accident. C'est pourquoi il est primordial d'investir dans le développement du vélo et de s'attaquer en priorité aux causes des accidents. Cela passe par des infrastructures sécurisantes, la réduction de la vitesse, la formation des usagers, la répression des infractions...
- Le cycliste n'est pas davantage sujet aux traumatismes crâniens que les automobilistes ou les piétons. Imposer le port du casque aux autres usagers permettrait tout autant de sauver des vies, or il n'en est jamais question. Alors pourquoi viser spécifiquement les cyclistes ?
En fait, il n'y a pas de meilleur défenseur de l'obligation du port du casque que... le lobby automobile
La législation à l'étranger au 15 juin 2021:
Belgique : Port du casque vélo non obligatoire
Pays-Bas : Port du casque vélo non obligatoire
Allemagne : Port du casque non obligatoire
Royaumes-Unis : Port du casque non obligatoire
France : Port du casque obligatoire au moins de 12 ans (seuls sur le vélo ou passagers).
Espagne : Port du casque obligatoire depuis 2005
Finlande : Port du casque obligatoire
Malte : Port du casque obligatoire au moins de 10 ans
Autriche : Port du casque obligatoire au moins de 12 ans
Italie : Port du casque obligatoire
Australie : Port du casque obligatoire depuis 1991
Canada : Port du casque obligatoire pour tous dans 3 provinces : la Colombie-Britannique, l'Alberta, l'Ontario. Chez les moins de dix-huit ans seulement dans 2 provinces : le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse.
Chez les "pro" :
Le port du casque est devenu une obligation depuis le 5 mai 2003 (UCI)
Un peu d'humour :
Remarque : j'en porte toujours un !!!